L'Analyse Psycho-Organique, théorie et méthode élaborée par Paul Boyesen, s'inscrit dans le développement de la psychothérapie. Elle allie intimement le travail corporel et le travail analytique : le verbe agit dans le corps, il le modèle. Lorsqu'une pensée est inhibée, elle s'enkyste, laisse une trace à la fois psychique (résignation, attitude agressive.. .) et physique (stase, raideur...) À l'autre extrême, un toucher retentit dans le corps, provoquant émotions, images ou paroles. Ces mécanismes, dans l'Analyse Psycho-Organique, sont toujours à concevoir dans un cadre inter-relationnel où l'ensemble "client-psychothérapeute" est à prendre comme un tout indissociable. L'Analyse Psycho-Organique est actuellement enseignée à l'Ecole Française d'Analyse Psycho-Organique. Les séances La relation thérapeutique est fondée sur la confiance, le respect, l'engagement et l'éthique. Les séances se déroulent soit en face à face pour le travail relationnel, soit le thérapisant est allongé pour le travail intrapsychique qui peut amener à de profondes régressions et libérations émotionnelles. En fonction du thème présent abordé par la personne, de ce qui émerge de son histoire passée, du processus thérapeutique et de la sensibilité du praticien, une approche pourra être envisagée. Le psychothérapeute invitera alors la personne à parler, à voir, à imaginer et à ressentir. Il pourra utiliser les mots, l'analyse des rêves, le travail corporel, la respiration, le mouvement et la créativité,... Il n'y a donc pas de séance type mais une multitude de possibilités qui répondent à la personnalité de chacun. Ainsi, dans les liens qui unissent les différentes approches analytiques et corporelles, l'analyste psycho-organique dispose d'un choix d'intervention large et créatif alliant les trois domaines du verbe, de l'image et du corps. C'est pourquoi elle apparait comme une méthode globale et efficace, reconnue par l'EAP (European Association Psychotherapy), dans la mesure où elle permet de concevoir l'individu dans son entièreté. (Roger Dura)
Les psychothérapeutes et psypraticiens APO Le psychothérapeute travaille essentiellement avec l'inconscient : le sien et celui de son client. Un échange s'instaure entre eux et alors se forgent les liens transférentiels essentiels au travail thérapeutique. Mais l'inconscient ne se perçoit pas directement, il est donc nécessaire d'en faire émerger quelques manifestations. Cela exige une technique et un cadre précis qu'il faut pourtant exercer avec art. Le psychothérapeute soutient le changement de son client en l'aidant à retrouver son monde intérieur et ses valeurs de vie. L'échec ou le conflit n'est plus seulement perçu comme source de souffrance mais il apparaît aussi comme une tentative positive, bien que maladroite, pour actualiser des désirs profonds et intacts. Enfin, le psychothérapeute écoute le sens que la personne veut donner à sa vie. Il respecte complètement ce choix. Cela exige une conscience claire de lui-même. Une expérience de vie et une longue thérapie personnelle sont donc nécessaires pour pratiquer ce métier. Le psychothérapeute exerce dans des situations variées : en travail individuel le plus souvent, mais aussi en groupe et même avec des couples, des familles ou en institution. Il utilise des techniques diverses, parfois même contradictoires ; cependant, il doit respecter une éthique et des règles fondamentales pour bien faire son travail. L’Analyse Psycho-Organique, la Biodynamique, une affaire de famille : les Boyesen Le fondateur de l’APO, Paul Boyesen, est né en 1948 à Oslo, dans une famille intellectuelle et bourgeoise: son père, Carl Christian Boyesen, était musicien et compositeur, sa mère Gerda, physiothérapeute et psychologue. Partagé entre des études de médecine et sa pratique intensive de la méditation, de la musique et du théâtre, Paul Boyesen est devenu psychothérapeute dès l'âge de 23 ans. On retrouvera les idéaux humanistes et les principes chers à la Psychanalyse : donner un sens à la souffrance et s’en libérer en découvrant dans les rêves et les images refoulées les racines inconscientes des problèmes psychologiques. En 1972 il fonde à Londres avec sa mère Gerda Boyesen et ses deux sœurs, toutes trois psychothérapeutes, un groupe de travail et de recherche afin d’élaborer un corpus théorique. Puis, en 1975, il s’installe à Paris où il fonde le Centre de Bio-énergie avec les mêmes partenaires et son épouse. Ce centre dispense également un enseignement de psychothérapie. Le groupe se dissout bientôt en quatre domaines distincts : l’Analyse Biodynamique de Paul Boyesen, les Méthodes de Gerda Boyesen, la Végétothérapie biodynamique d'Ebba Boyesen et la Biorelease de Mona Boyesen, se réclamant d’une identité partagée sous l’appellation de Psychologie Biodynamique.
Les principes de l’Analyse Psycho-Organique L’Analyse Psycho-Organique provient de la Psychanalyse et se veut une synthèse des conceptions de Freud, Jung et Reich, réalisée par Paul Boyesen, et à laquelle s’ajoutent des notions nouvelles telles que l’interaction phénoménologique, l’auto-régulation symbolique et organique, l’activité inconsciente du langage nommée le « corps des mots » et le PIT (Primary Impulse Training). Autrement dit, il s’agit de comprendre comment le « dit » ou le « pensé » se manifeste au niveau du corps : gestes, attitudes, postures, respiration, etc… Depuis 1994, un lien théorique se tisse entre l’approche structuraliste de la psychopathologie et les modèles psycho-dynamiques de l'Analyse Psycho-Organique à travers le modèle dit des « trois formes ». En dépit d’un jargon quelque peu hermétique pour le profane, l'Analyse Psycho-Organique se fonde sur une conception simple de l'être humain, de la psychothérapie, de la santé et de la maladie. On retrouve des notions communes telles que l’énergie vitale, les contrastes complexes de la personnalité, l’idée qu’il existe des zones d’ombre. Un des buts de la démarche est de rendre la personne plus consciente de ses réalités psychologiques et notamment des forces négatives qui s’exercent en elle ou qu’elle projette sur les autres. La démarche postule également, à l’instar des idées de Carl Rogers, qu’il existe un noyau sain, une part positive en chacun et qu’elle sert de base au travail de thérapie.
Fiche descriptive de l’Analyse Psycho-Organique L'Analyse Psycho-Organique est une méthode destinée à apporter une meilleure connaissance de soi et à prendre en charge les difficultés psychologiques. Méthode L'observation clinique de différents éléments réactions neurovégétatives, le tonus musculaire de la posture, les réactions émotionnelles, les mots et la façon de parler permet au thérapeute d’évaluer la situation par un diagnostic et de proposer des interventions (travail sur le langage, sur les postures, les rêves et le comportement dans l’interaction). L’Analyse Psycho-Organique s’effectue en individuel ou en groupe à l’issue d’un entretien préliminaire. Le nombre minimal de séances ou de sessions variant selon le problème et l’objectif. Cette approche représente ce qui se fait de plus actuel dans le domaine des thérapies d’obédience analytique intégrant la dimension corporelle, les savoirs sont toujours en construction, ce qui implique un dynamisme intellectuel très intéressant. Toutes les difficultés existentielles peuvent être abordées, quels que soient l’âge et la situation du client. L’Analyse Psycho-Organique, qu’est-ce que c’est ? L'Analyse Psycho-Organique (APO) est une psychothérapie qui travaille avec l'inconscient, tant dans sa dimension psychique que corporelle. Créée par Paul Boyesen au début des années 1980, elle s'inspire fondamentalement de la démarche psychanalytique classique telle qu'elle a été formulée par Sigmund Freud. Mais elle intègre également la vision psychologique plus large proposée par Carl Jung, puis « intégrée dans le corps » par Wilhelm Reich, que l'on désigne parfois comme le père de la psychosomatique. L’objectif de l’Analyse Psycho-Organique est de défaire les blocages intimes et de libérer l'énergie vitale. Les origines Les travaux de Reich sur la transposition dans le corps des blocages de l'énergie vitale ou émotionnelle ont été repris par plusieurs de ses élèves et ont donné lieu - aux États-Unis, où il s'était exilé - à de multiples approches, comme la bioénergie, le Core Energetics, l’intégration posturale ou le Radix. Dans le cas de l’Analyse Psycho-Organique, les premiers éléments se dessinent plutôt en Norvège, où Wilhelm Reich a vécu et enseigné de 1934 à 1939. Gerda Boyesen, à la suite de son analyse avec une élève de Reich, a été la première à intégrer certains principes reichiens dans son travail de physiothérapeute et de psychologue. Elle a mis au point une technique qu'elle a appelée « psychologie biodynamique ». Elle a, entre autres, découvert que le péristaltisme intestinal pouvait agir comme régulateur du stress émotionnel. Et qu’ainsi, certains massages spécifiques des intestins pouvaient avoir un effet sur les émotions. Elle a aussi poussé plus avant les travaux de Reich reliant les mouvements organiques aux mouvements énergétiques et à la montée ou au reflux des émotions. Enfin, une des caractéristiques de son approche était l'importance donnée à l'attitude aimante du thérapeute. « Le thérapeute, disait-elle, doit simplement offrir compréhension totale et amour afin qu'un stimulus intérieur puisse se développer complètement et transformer l'être qui est son patient. »1 Gerda Boyesen appelait cela la « méthode de la sage-femme ». Paul Boyesen, psychothérapeute et fils de Gerda Boyesen, élabora, au début des années 1980, l'approche dont il est question ici. Il combina les méthodes mises au point par sa mère au travail sur les mots et les images issu de la psychothérapie analytique. Plutôt que de simplement juxtaposer des concepts analytiques au travail corporel, Boyesen et ses collègues ont cherché les liens entre verbalisation, production d'images et mouvements énergétiques dans le corps. Par ailleurs, ils ont pris davantage en compte l'aspect relationnel dans la cure thérapeutique et ont introduit les notions freudiennes de transfert et contre-transfert dans leur travail. Aujourd'hui, l'Analyse Psycho-Organique se présente comme une approche se fondant sur 4 dimensions principales : ▪ Psychanalytique. Ce qui comprend les phénomènes en jeu dans la relation thérapeutique (transfert, projections, etc.) et la nécessité de faire remonter à la conscience les situations inconscientes. ▪ Psycho-énergétique. Les manifestations corporelles de type énergétique sont toujours prises en compte, même si le corps n'est pas au centre du processus. ▪ Humaniste. La qualité de la relation doit permettre au client d'abandonner son système défensif et d'exprimer son identité propre. ▪ « Sensologique ». Ce concept propre à l'Analyse Psycho-Organique réfère à la profonde connexion entre le sens que l'on donne à sa vie et la manière dont on la ressent. Parmi les approches « néo-reichiennes », l'Analyse Psycho-Organique est peut-être celle qui unit le plus intimement le travail corporel et les approches psychanalytiques classiques. Paul Boyesen parle d’une « approche analytique dans un travail psychocorporel ». Selon le site de l'École Française d'Analyse Psycho-Organique (EFAPO), l'Analyse Psycho-Organique permettrait, par une approche en finesse de l'inconscient, de voir comment se font blocages ou distorsions névrotiques. Et on pourrait, en plus, libérer une énergie - à laquelle on accéderait par le corps, les images ou les mots – permettant d’établir une bonne circulation entre le conscient et l’inconscient. L'approche est reconnue par la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse et par l'Association Européenne de Psychothérapie (EAP). Applications thérapeutiques de l’Analyse Psycho-Organique L’Analyse Psycho-Organique se présente comme un outil d'accompagnement dans un processus de résolution de conflits intérieurs, que ce soit pour les individus ou les couples. Comme toute psychothérapie, elle s’adresse autant aux personnes qui veulent régler un problème spécifique qu’à celles qui désirent manifester plus pleinement leur potentiel. Elle se propose de rendre la personne plus consciente de ses réalités psychologiques et notamment des forces négatives qui l’habitent ou qu’elle projette sur les autres. L’Analyse Psycho-Organique en pratique La démarche peut s’effectuer en groupe ou en individuel. Les rencontres peuvent se dérouler face à face, mais le client peut également s'allonger sur un divan pour un travail sur les racines inconscientes des problèmes psychologiques. Le confort maximum est recherché pour que la personne puisse accueillir son expérience sans contrainte. En plus de l’attitude aimante du thérapeute, l’observation et la prise en compte des réactions « organiques » dans le corps, les émotions et les pensées (tonus musculaire, posture, réactions émotionnelles, mots choisis, façon de parler, etc.) sont des éléments fondamentaux de l’approche. Les outils d’intervention comprennent la parole, l'analyse des rêves, le travail corporel, la respiration, le mouvement et la créativité. Une séance dure généralement de 45 minutes à 1 heure. Le nombre de rencontres peut varier en fonction des objectifs et des types de problèmes que l’on souhaite résoudre. Toutefois, une démarche en profondeur peut facilement s’échelonner sur plusieurs mois, voire 2 ou 3 ans. L’Analyse Psycho-Organique est une méthode psychothérapeutique de développement personnel conçue à partir de 1975 par Paul Boyesen et créée en 1985 en tant que méthode spécifique enseignée par l'EFAPO, école française d’Analyse Psycho-Organique. Théorie Selon cette méthode, le "verbe" agit dans le corps. Lorsqu’une pensée est empêchée, elle laisserait une empreinte tant dans le corps que dans le psychisme de même que lorsque le corps est touché, il déclenche sensations, émotions, images ou expression verbale. L’Analyse Psycho-Organique ne donne pas seulement de l'importance au sens de l'expérience et à la sensation de l'expérience mais au "verbe" qui les lie. En d'autres termes, parler sans fin sur sa souffrance n'aurait pas de sens si n'est pas ressenti ce qui a été vécu et exprimé. Ressentie dans le corps et au niveau émotionnel, l'expérience donne du sens à une nouvelle direction, une conscience. L’Analyse Psycho-Organique associe le travail analytique et l'expression corporelle et émotionnelle. Elle dit s'inspirer de la démarche psychanalytique freudienne (analyse inconscient → conscient), en intégrant les dimensions jungienne (inconscient collectif, archétypes, ...) et reichienne (respiration, mouvements et sensations corporels, énergie, cuirasse caractérielle, ...). La « sensologie » est un autre aspect essentiel de l'Analyse Psycho-Organique dans la mesure où ce concept développé par Paul Boyesen tient compte à la fois du sens (direction) que des sens (ressenti). A cette synthèse s'ajoute l'interaction phénoménologique, l'autorégulation organique et symbolique, la stimulation de l'impulsion primaire, la source de vie. Ainsi, l'attention est portée aussi bien sur l'autorégulation liée à l'action péristaltique (micro-régulation) que sur la dimension relationnelle dans le processus thérapeutique (macro-régulation). Paul Boyesen a ainsi créé des modèles phénoménologiques tels que le « cercle psycho-organique » et le « primary impulse training » qui servent de grille de lecture et de diagnostic. Le Travail de l'Impulse Primaire, le déterminisme des situations qui structurent l'inconscient (« l'inconscient est situationnel ») et le travail analytique sur l'incarnation du verbe inconscient, « le corps des mots », sont aussi les pierres angulaires théoriques de l’Analyse Psycho-Organique. Depuis 1994 le concept des « trois formes » a créé un pont théorique entre une approche structuraliste de la psychopathologie et les modèles psycho-dynamiques de l'Analyse Psycho-Organique. Selon les promoteurs de cette méthode, l'Analyse Psycho-Organique répondrait au besoin grandissant de notre société à lier corps et psyché. L’Analyse Psycho-Organique L’Analyse Psycho-Organique est à la croisée des chemins de la psychanalyse et des thérapies psychocorporelles, elle fut créée par Paul Boyesen à la fin des années 70. Elle est une psychothérapie qui travaille avec l’inconscient, ce qui permettrait de voir comment se forme les blocages ou les distorsions névrotiques. Il serait également possible de libérer une énergie – à laquelle on accéderait par le corps, les images ou les mots – permettant d’établir une bonne circulation entre le conscient et l’inconscient. Le processus est simple : lorsqu’une pensée est empêchée, elle laisserait une empreinte dans le corps ainsi que dans le psychisme, et c ‘est le même principe pour le corps lorsqu’il est touché, il déclenche sensations, émotions, images ou expression verbale. L’Analyse Psycho-Organique associe le travail analytique, l’expression corporelle et émotionnelle, cette méthode se veut complète. Elle dit s’inspirer de la démarche psychanalytique freudienne (analyse inconscient —> conscient), intégrant les dimensions jungienne (inconscient collectif, archétypes, …) et reichienne (respiration, mouvements et sensations corporels, énergie, cuirasse caractérielle, …). En clair l’analyste psycho-organique travaille non seulement avec les rêves mais aussi avec le rêve éveillé et les images symboliques (l’inconscient est situationnel) comme le souligne Paul Boyesen, l’inconscient se réfère aux situations vécues et c’est à ces situations qu’il convient de permettre de remonter à la conscience. L’Analyse Psycho-Organique s’appuie sur quatre grands axes psychothérapeutiques. L’axe psychanalytique : Les phénomènes en jeu dans la relation thérapeutique (transfert, projections, etc.) en fait la nécessité de faire remonter à la conscience les situations inconscientes. Une attention particulière est alors portée à la relation thérapeutique, (transfert/contre-transfert). L’observation de ces mécanismes projectifs aide beaucoup l’analysant à élargir son champ de conscience et les enjeux de toutes relations qui s’en suivent… En d’autres termes, l’inconscient se réfère aux situations vécues et c’est à ces situations qu’il convient de permettre de remonter à la conscience. L’axe psycho-énergétique et psycho-corporel : Essentiellement inspiré de diverses pratiques (élaborées essentiellement par W. Reich, A. Lowen (bioénergie) et G. Boyesen (biodynamique). Ici, bien que le corps ne soit pas le centre de l’attention, il est partie intégrante du “sujet parlant”. S’il survient par exemple une décharge émotionnelle, l’attention sera portée aussi bien sur la situation passée ou actuelle que sur la circulation énergétique dans son corps. L’axe de la psychologie humaniste : L’attention est portée sur le dialogue qu’entretiennent le psychothérapeute et l’analysant, chacun étant vu comme une personne à part entière. Ici, il n’y a pas d’un côté un thérapeute supposé savoir et de l’autre un patient s’ignorant lui-même, il y a avant tout une relation au service de l’analysant. Plus celui-ci pourra exprimer son identité propre en abandonnant peu à peu son système défensif, plus le sens de ses projets et sa responsabilité notamment sur son choix d’expérience lui apparaitront clairement. L’axe philosophique et sensologique : La sensologie est un aspect fondamental de l’Analyse Psycho-Organique dans la mesure où ce concept développé par Paul Boyesen tient compte à la fois du sens (direction) que des sens (ressenti). Il est question de l’alliance du lien intime (qui n’est mis en avant) dans l’Analyse Psycho-Organique et du travail analytique au travail corporel, vont permettre une profonde connexion ou communion entre le sens que l’on donne à sa vie et la manière dont on la ressent et dont on l’incarne. L’objectif est d’accompagner l’individu vers une appropriation simultanée de son corps, de sa psyché et de son esprit dans son intégralité, explique Anne Fraisse, cofondatrice de l’Ecole française d’Analyse Psycho-Organique. Et pour cela, trois interventions sont privilégiées et possibles : ▪ La verbalisation qui par le biais d’entretiens menés en face à face avec le thérapeute (ou allongé sur un divan) va permettre au patient d’exprimer ses sentiments, ses affects et ses émotions. ▪ La prise de conscience du corps et de l’énergie qui circule, grâce à la respiration, à la relaxation, à des mouvements, voire à des massages va favoriser le renouement avec ses sensations et son identité organique, son moi. ▪ L’investigation psychanalytique est l’utilisation des matériaux de l’inconscient et l’interprétation des symboles, images, rêves…qui permettront à l’individu d’avoir accès à la signification et aux origines de ses difficultés
La psychothérapie analytique, la psychanalyse La psychanalyse, selon Freud, est une méthode de traitement des désordres névrotiques. Elle permet une analyse du moi, afin de renforcer la puissance en changeant les structures. Les cadres du concept Elle implique l’engagement le plus sincère du malade, engagement auquel la personne essayera à plusieurs reprise de se dérober mais qui sera, en finalité, effectif jusqu’au bout. La Psychothérapie Analytique se différencie de la psychanalyse sur les points suivants : ▪ La neutralité absolue classique est laissée. ▪ Le transfert existant est utilisé sans être interprété à chaque fois. ▪ On voit assez souvent une identification faite au thérapeute (image parentale indulgente, bienveillante, sécurisante …). Réglé sur l’image d’équilibre renvoyée par le thérapeute, le patient prend progressivement une meilleure maîtrise de lui-même et apprendra par la suite à gérer ses conflits intérieurs. La psychothérapie psychanalytique a pour but la compréhension de l’origine du symptôme et rend l’énergie qui est immobilisée par les conflits inconscients. La relation de transfert mis en place entre le patient et le thérapeute sera la base. Cela dit, elle n’a pas l’ambition de dénouer le conflit essentiel sur lequel est axée la vie de l’être humain troublé. C’est ainsi que la psychothérapie analytique apporte une aide concentrée sur certains conflits; la base est l’interprétation verbale proposée par le patient. Elle vise à l’explicitation des conduites et à pour but, la disparition de ces conflits. La psychothérapie analytique permet de bénéficier d’un équilibre relatif, de s’accommoder de ses particularités et cela même si elles restent marquées d’un signe névrotique ou psychotique. Les résolutions des conflits psychiques La psychothérapie analytique possède une indication plus large que la cure dite psychanalytique où, dans plusieurs cas, l’analyse est contre-indiquée particulièrement en raison de vulnérabilité du patient et de son “lui”. L’exercice porte sur l’inconscient du patient et ne doit être entrepris que par un thérapeute qui a préalablement vécu l’exploration de son propre inconscient (d’où la nécessité d’une psychanalyse personnelle préalable pour le thérapeute). La psychothérapie est fondamentale dans la pathologie psychosomatique. Elle est une indication plus large que la cure analytique, faite souvent de tâtonnements et comportant l’engagement personnel du médecin. Elle aide le patient à se resituer dans un monde de nouveau cohérent à ses yeux. La thérapie se conclut lorsque les conflits psychiques ne sont plus un poids à porter et que la personne se sent prête à affronter le quotidien avec ses propres moyens et sans l’aide d’un thérapeute J'exerce dans les Hauts de Seine (92) à Boulogne-Billancourt (92100), à proximité du Pont de Saint-Cloud. Une partie de ces écrits provient du site www.mon-psychotherapeute.com. Merci à eux pour ce contenu. |